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Réponses du sujet "Contrôle qualité du cuir - choix de l'éclairage"

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AuteurSujet : Contrôle qualité du cuir - choix de l'éclairage
guillaume.hortal
Inscrit le : 07/10/2013
Messages : 36
Localisation : Casablanca
Posté le 01/11/2014 à 12:01:51            

Bonjour à toutes et à tous,

Je vous sollicite afin de tenter d'améliorer l'un des points de la société dans laquelle je travaille.

Nous fabriquons des chaussures, et moi, nouveau venu dans l'usine, ai remarqué que dans le magasin de cuir, lors de la préparation des peaux pour la coupe, le contrôle de la couleur se faisait seulement à l'aide d'une lampe halogène basique.

Une expérience précédente en Roumanie m'avait permis de savoir que ce contrôle de qualité devait se faire sous une lumière du jour ou reproduisant le spectre de la lumiere visible.

J'aimerais donc avoir votre avis, et si cela présente un intérêt réel, avoir des références de lampes.

Bien cordialement

Guillaume

myCTC.fr
Inscrit le : 30/01/2002
Messages : 1971
Localisation : Lyon
Posté le 03/11/2014 à 10:34:45            

Bonjour,

le contrôle de l'apparence colorée des produits et des matières premières, notamment en cuir, est un point clé pour les fabricants. La subjectivité des opérateurs, la qualité du tri et le confort ne sont pas compatibles avec les attentes en terme de qualité des produits… Pour assurer un contrôle optimal de manière fiable, automatique, indépendante de l'environnement de contrôle et de l'opérateur et de plus, de façon répétitive ; les atouts des systèmes de contrôle automatique type spectrocolorimètres est indéniable.

CTC travaille depuis une dizaine d'années sur l'utilisation des instruments de mesure de la perception visuelle et à pu définir et évaluer les performances des divers systèmes présents sur le marché, utilisable dans des postes de tri en tannerie-mégisserie et/ou de coupe en ganterie, maroquinerie, chaussure. Voici quelques grands principes à retenir.

 

10 points à retenir sur la lumière en contrôle qualité du cuir

  1. Plusieurs natures de défauts > plusieurs sources d’éclairage à allumer de manière séquentielle.
  2. Différents états de surface et brillance des cuirs > adapter la géométrie réalisée par le triplet "source - objet - observateur" selon cette contrainte. Ne jamais avoir de réflexion spéculaire directe vers l’observateur.
  3. Différentes teintes de cuir (cœfficient de réflexion) > adapter l’intensité lumineuse en fonction du support pour éviter des phénomènes d’éblouissement.
  4. La quantité de lumière nécessaire est différente selon les opérateurs mais un intervalle d’éclairement moyen variant entre 1000 et 2300 lux semble adapté.
  5. L’utilisation de cellules de régulation automatique augmente le confort de travail de l’opérateur.
  6. Dans l’utilisation de sources fluorescentes, utiliser des ballasts électroniques pour augmenter la fréquence et diminuer la fatigue visuelle.
  7. Changer les tubes fluorescents toutes les 2000 heures de fonctionnement car le spectre émis ne respecte plus sa distribution et l’indice de rendu des couleurs en est fortement affecté.
  8. Éliminer les lumières parasites sur le champ d’observation car elles sont variantes en intensité et en spectre sur la journée. Elles sont donc incompatibles avec un contrôle homogène sur toute la journée.
  9. Hormis le cuir à contrôler, il est souhaitable d’avoir dans le champ de contrôle un fond uni neutre et mat de couleur grise, pour diminuer les écarts de luminance dans le champ visuel, causes de sensation d’inconfort.
  10. Les notions d’ergonomie visant à adapter la meilleure posture sont à conserver, le fait de régler la position du plan de travail à la hauteur de l’opérateur est un point bénéfique.

Pour toute question plus précise (chaque situation industrielle est différente…), s'adresser à Cédric Vigier, Responsable Innovation Technologique à CTC.

Cordialement,

Christophe pour l'équipe myCTC.fr

  •                 
    guillaume.hortal
    Posté le 01/11/2014 à 12:01:51

    Bonjour à toutes et à tous,

    Je vous sollicite afin de tenter d'améliorer l'un des points de la société dans laquelle je travaille.

    Nous fabriquons des chaussures, et moi, nouveau venu dans l'usine, ai remarqué que dans le magasin de cuir, lors de la préparation des peaux pour la coupe, le contrôle de la couleur se faisait seulement à l'aide d'une lampe halogène basique.

    Une expérience précédente en Roumanie m'avait permis de savoir que ce contrôle de qualité devait se faire sous une lumière du jour ou reproduisant le spectre de la lumiere visible.

    J'aimerais donc avoir votre avis, et si cela présente un intérêt réel, avoir des références de lampes.

    Bien cordialement

    Guillaume

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    myCTC.fr
    Posté le 03/11/2014 à 10:34:45

    Bonjour,

    le contrôle de l'apparence colorée des produits et des matières premières, notamment en cuir, est un point clé pour les fabricants. La subjectivité des opérateurs, la qualité du tri et le confort ne sont pas compatibles avec les attentes en terme de qualité des produits… Pour assurer un contrôle optimal de manière fiable, automatique, indépendante de l'environnement de contrôle et de l'opérateur et de plus, de façon répétitive ; les atouts des systèmes de contrôle automatique type spectrocolorimètres est indéniable.

    CTC travaille depuis une dizaine d'années sur l'utilisation des instruments de mesure de la perception visuelle et à pu définir et évaluer les performances des divers systèmes présents sur le marché, utilisable dans des postes de tri en tannerie-mégisserie et/ou de coupe en ganterie, maroquinerie, chaussure. Voici quelques grands principes à retenir.

     

    10 points à retenir sur la lumière en contrôle qualité du cuir

    1. Plusieurs natures de défauts > plusieurs sources d’éclairage à allumer de manière séquentielle.
    2. Différents états de surface et brillance des cuirs > adapter la géométrie réalisée par le triplet "source - objet - observateur" selon cette contrainte. Ne jamais avoir de réflexion spéculaire directe vers l’observateur.
    3. Différentes teintes de cuir (cœfficient de réflexion) > adapter l’intensité lumineuse en fonction du support pour éviter des phénomènes d’éblouissement.
    4. La quantité de lumière nécessaire est différente selon les opérateurs mais un intervalle d’éclairement moyen variant entre 1000 et 2300 lux semble adapté.
    5. L’utilisation de cellules de régulation automatique augmente le confort de travail de l’opérateur.
    6. Dans l’utilisation de sources fluorescentes, utiliser des ballasts électroniques pour augmenter la fréquence et diminuer la fatigue visuelle.
    7. Changer les tubes fluorescents toutes les 2000 heures de fonctionnement car le spectre émis ne respecte plus sa distribution et l’indice de rendu des couleurs en est fortement affecté.
    8. Éliminer les lumières parasites sur le champ d’observation car elles sont variantes en intensité et en spectre sur la journée. Elles sont donc incompatibles avec un contrôle homogène sur toute la journée.
    9. Hormis le cuir à contrôler, il est souhaitable d’avoir dans le champ de contrôle un fond uni neutre et mat de couleur grise, pour diminuer les écarts de luminance dans le champ visuel, causes de sensation d’inconfort.
    10. Les notions d’ergonomie visant à adapter la meilleure posture sont à conserver, le fait de régler la position du plan de travail à la hauteur de l’opérateur est un point bénéfique.

    Pour toute question plus précise (chaque situation industrielle est différente…), s'adresser à Cédric Vigier, Responsable Innovation Technologique à CTC.

    Cordialement,

    Christophe pour l'équipe myCTC.fr

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