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| Auteur | Sujet : estimation CA projet création cordonnerie |
| fleur de peau Inscrit le : 14/06/2007 Message : 1 | Posté le 14/06/2007 à 10:35:30    Bonjour, mon ami formé artisan cordonnier et moi souhaitons créer une cordonnerie ARTISANALE en milieu rural tendant à s'urbaniser. La commune en question et les communes voisines représentent 13 600 habitants et le concurent le plus proche est un "talon minute" en centre commercial qui ne fait que du talon et du patin et les clés en une semaine!... Nous aimerions avoir un point de vue pour notre idée étend donner qu'aujourd'hui le consommateur achète et jète, malgré que je pense vu la conjoncture que le consommateur reviendra à acheter qualité et réparer....(?) Nous aimerions savoir comment estimer en chiffre et en volume les eventuellles réparations que nous pourrions faire par rapport à la population (clientèle potentielle). MERCI BEAUCOUP et belles journées à tous. |
| maudroland Inscrit le : 03/12/2007 Messages : 4 | Posté le 03/12/2007 à 12:31:20 aller foncer 13600h vous aller cartonner mais faite les clees un local pas cher (bas de porte en location et vous mettre en micro bic au depart quel ville?? |
| Sellier70 Inscrit le : 18/12/2006 Messages : 181 Localisation : Paris | Posté le 03/12/2007 à 13:12:01 B --Message modifié le 11/09/2014 à 18:44:36-- |
| helayel Inscrit le : 11/05/2007 Messages : 27 | Posté le 05/12/2007 à 07:17:56 Bonjour, je crée aussi une cordonnerie en milieu rural,je constate que la clientelle hors des grandes villes est en majorité vieillissante donc conservatrice,ils font réparer a des prix cohérants s'ils sont bien dans leurs pompes, ils ne les lachent pas, les chaussures sont trés cheres en dehors des "halles citadines' et il sont heureux de découvrir un nouveau service dans leur village ! De plus,la population dite rapportée est dans l'esprit (par leur démarche de rapprochement des valeurs) d'avoir recourt a l'artisan traditionnel rarifié. Le rapport a la chaussure et a l'acsessoir est tres particulier, les cordonniers dignes de ce nom sont en disparition, tout devient cher, les gens refont réparer. Le metier a muté : beaucoup de collages, de coutures et de transformations, le talon patin basique, les bouts, les coins, fermetures eclairs... Je pensse que développer un service retouche cuir peut etre valable (c'est d'un bon rapport) . Etendre a la 'décoration ou tapisserie peut aussi etre valable', le cordonnier est un peu l'homme a tout faire qui doit tout pouvoir faire, et aussi des créations qui peuvent attirer les curieux avides de vrai artisanat, mais il faut je pense une gamme onéreuse pour satisfaire les "bobos' et une gamme simplifiée et plus acessible pour donner accés aux moins riches. Si vous vous montrez créatifs, une tranche de population créative peut venir vous soumettre leurs projets divers et variés, a vous de répondre et surtout proposer le juste prix.... En somme beaucoup d'heures et de disponibilité...et un esprit souple mais ferme. Je ne pense pas pouvoir m'enrichir sur le rapport pécunier avec cette activité ; par contre beaucoup sur le rapport humain. |
| Sellier70 Inscrit le : 18/12/2006 Messages : 181 Localisation : Paris | Posté le 05/12/2007 à 20:45:25 --Message modifié le 11/09/2014 à 18:44:45-- |
| everest Inscrit le : 29/03/2008 Messages : 2 | Posté le 04/04/2008 à 22:24:19 Salut sellier 70. je suis tout nouveau sur le site. si tu es sellier on peut correspondre car ce métier m intéresse beaucoup et je le respecte tout autant que la réparation chaussure sinon je change de métier. a plus. |
| LeCorduan Inscrit le : 26/02/2008 Messages : 4 Localisation : Laxou | Posté le 10/04/2008 à 14:52:11 Un peu de retenue Sellier70 : ) "il ne savent que mettre des rivets, la couture main au point sellier, ils ne connaissent pas" C'est clair que nous ne sommes pas des selliers mais je pense qu'il ne faut pas éxagérer non plus, nous devons aussi être des "généralistes" de l'artcile en cuir... SI les cordonniers mettent des rivets sur les ceintures c'est le plus souvent parce que cette prestation est offerte au client en plus d'une autre : la réparation de chaussures... ça fait un geste commerical vite fait et le client est content... Je ne dis pas que c'est bien, j'explicite la pratique. Par contre, c'est clair, je suis entièrement d'accord avec " chacun son métier... " parce que si on peut être créatifs et apporter nos savoirs faires à des clients ayant des "projets" un peu "hors normes", il me parait quand même pas évident de se lancer dans la tapisserie, l'ameublement ou même la sellerie moto (comme ça se pratique pas mal) sans en maîtriser les techniques... en tous cas, je pense que le rapport "qualité du résultat / nombre dheures passées" ne sera pas forcément terrible... Sinon, pour Fleur de peau, je sors aussi de formation et je reprends actuellement une cordonnerie. De ce qu'on m'en a dit, on doit normalement compter une cordonnerie pour 10 000 habitants, s'il y en a déjà une à proximité, qui en plus est bien implantée, 13 600 hb ça peut paraître très court. Pour le choix du statut jurique et fiscal, la micro entreprise peut paraître tentante, mais ça veut dire maximum 120 euros de CA journalier (env 8-10 paires de chaussures / jours selon les travaux à réaliser) pour rester dans les clous et il n'est pas possible de faire passer les charges dedans, ni possible de récupérer la TVA sur les investissements (qui sur une création seront forcément importants les premières années). Vivre à deux sur cette somme me paraît aussi difficile (il en restera 40 ou 50 une fois que tout sera payé... ). Une solution pourrait être de développer la vente de produits, qui est comptabilisée dans un chiffre à part, moins contraignant que le plafond pour la prestation de service, mais ça ne paraît pas évident non plus... Si vous pensez pouvoir faire 15-20 paires par jours, ça parait déjà plus jouable (si on est pas dans une optique d'enrichissement), et là il faudra se mettre au réel simplifié, qui a ses avantages par rapport aux charges et à la TVA à récupérer. SInon, si vous ne visez pas un village en particulier, je vous conseillerais de voir pour une reprise, il y a énormément de fonds à vendre en ce moment, et donc souvent à des prix très intéressants... |
Bonjour,
mon ami formé artisan cordonnier et moi souhaitons créer une cordonnerie ARTISANALE en milieu rural tendant à s'urbaniser. La commune en question et les communes voisines représentent 13 600 habitants et le concurent le plus proche est un "talon minute" en centre commercial qui ne fait que du talon et du patin et les clés en une semaine!...
Nous aimerions avoir un point de vue pour notre idée étend donner qu'aujourd'hui le consommateur achète et jète, malgré que je pense vu la conjoncture que le consommateur reviendra à acheter qualité et réparer....(?) Nous aimerions savoir comment estimer en chiffre et en volume les eventuellles réparations que nous pourrions faire par rapport à la population (clientèle potentielle).
MERCI BEAUCOUP et belles journées à tous.
aller foncer 13600h vous aller cartonner mais faite les clees un local pas cher (bas de porte en location et vous mettre en micro bic au depart quel ville??
B
Bonjour,
je crée aussi une cordonnerie en milieu rural,je constate que la clientelle hors des grandes villes est en majorité vieillissante donc conservatrice,ils font réparer a des prix cohérants s'ils sont bien dans leurs pompes, ils ne les lachent pas, les chaussures sont trés cheres en dehors des "halles citadines' et il sont heureux de découvrir un nouveau service dans leur village !
De plus,la population dite rapportée est dans l'esprit (par leur démarche de rapprochement des valeurs) d'avoir recourt a l'artisan traditionnel rarifié.
Le rapport a la chaussure et a l'acsessoir est tres particulier, les cordonniers dignes de ce nom sont en disparition, tout devient cher, les gens refont réparer.
Le metier a muté : beaucoup de collages, de coutures et de transformations, le talon patin basique, les bouts, les coins, fermetures eclairs...
Je pensse que développer un service retouche cuir peut etre valable (c'est d'un bon rapport) . Etendre a la 'décoration ou tapisserie peut aussi etre valable', le cordonnier est un peu l'homme a tout faire qui doit tout pouvoir faire, et aussi des créations qui peuvent attirer les curieux avides de vrai artisanat, mais il faut je pense une gamme onéreuse pour satisfaire les "bobos' et une gamme simplifiée et plus acessible pour donner accés aux moins riches.
Si vous vous montrez créatifs, une tranche de population créative peut venir vous soumettre leurs projets divers et variés, a vous de répondre et surtout proposer le juste prix.... En somme beaucoup d'heures et de disponibilité...et un esprit souple mais ferme.
Je ne pense pas pouvoir m'enrichir sur le rapport pécunier avec cette activité ; par contre beaucoup sur le rapport humain.
L'avantage peut être de se créer un emploi en milieu rural avec une qualité de vie. Mon prédécesseur dégageait un bénéfice de 1300 € en 2000 en assurant uniquement les réparations classiques du cordonnier de base... Aprés,c'est au cas par cas...
Salut sellier 70.
je suis tout nouveau sur le site.
je suis d accord avec toi que beaucoup achète pour revendre ou sous traite moi personnellement je fais de la réparation chaussures artisanale plus de la sellerie comme fabriquer des ceintures cousu main.
si tu es sellier on peut correspondre car ce métier m intéresse beaucoup et je le respecte tout autant que la réparation chaussure sinon je change de métier.
a plus.
Un peu de retenue Sellier70 : ) "il ne savent que mettre des rivets, la couture main au point sellier, ils ne connaissent pas" C'est clair que nous ne sommes pas des selliers mais je pense qu'il ne faut pas éxagérer non plus, nous devons aussi être des "généralistes" de l'artcile en cuir... SI les cordonniers mettent des rivets sur les ceintures c'est le plus souvent parce que cette prestation est offerte au client en plus d'une autre : la réparation de chaussures... ça fait un geste commerical vite fait et le client est content... Je ne dis pas que c'est bien, j'explicite la pratique.
Par contre, c'est clair, je suis entièrement d'accord avec " chacun son métier... " parce que si on peut être créatifs et apporter nos savoirs faires à des clients ayant des "projets" un peu "hors normes", il me parait quand même pas évident de se lancer dans la tapisserie, l'ameublement ou même la sellerie moto (comme ça se pratique pas mal) sans en maîtriser les techniques... en tous cas, je pense que le rapport "qualité du résultat / nombre dheures passées" ne sera pas forcément terrible...
Sinon, pour Fleur de peau, je sors aussi de formation et je reprends actuellement une cordonnerie. De ce qu'on m'en a dit, on doit normalement compter une cordonnerie pour 10 000 habitants, s'il y en a déjà une à proximité, qui en plus est bien implantée, 13 600 hb ça peut paraître très court.
Pour le choix du statut jurique et fiscal, la micro entreprise peut paraître tentante, mais ça veut dire maximum 120 euros de CA journalier (env 8-10 paires de chaussures / jours selon les travaux à réaliser) pour rester dans les clous et il n'est pas possible de faire passer les charges dedans, ni possible de récupérer la TVA sur les investissements (qui sur une création seront forcément importants les premières années). Vivre à deux sur cette somme me paraît aussi difficile (il en restera 40 ou 50 une fois que tout sera payé... ). Une solution pourrait être de développer la vente de produits, qui est comptabilisée dans un chiffre à part, moins contraignant que le plafond pour la prestation de service, mais ça ne paraît pas évident non plus...
Si vous pensez pouvoir faire 15-20 paires par jours, ça parait déjà plus jouable (si on est pas dans une optique d'enrichissement), et là il faudra se mettre au réel simplifié, qui a ses avantages par rapport aux charges et à la TVA à récupérer.
SInon, si vous ne visez pas un village en particulier, je vous conseillerais de voir pour une reprise, il y a énormément de fonds à vendre en ce moment, et donc souvent à des prix très intéressants...
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