Depuis les années 80, le sport est devenu un secteur mondialisé qui met en mouvement une économie planétaire avec des acteurs très divers : pratiquants, sportifs de haut niveau, investisseurs, sponsors, clubs, fédérations, équipementiers, médias, marques, etc. 

Des sports de vitesse aux sports de lenteur, des sports olympiques aux sports alternatifs, des sports de compétition aux sports plaisir, des sports artificiels aux sports naturels et aux sports virtuels, du sport 1.0 au sport 2.0… : un nouveau monde du sport est en train de naître. 

Reposant sur une nouvelle économie et de nouvelles industries, sur des équipements et des services très innovants, sur des technologies inédites et des marques inventives, le sport demeure une industrie dynamique estimée à $620 Mrds, dont $350 Mrds pour le textile, les équipements et articles de sport (source : A.T. Kearny).

Le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC), constate que "le marché mondial du sport croît plus rapidement que l’économie mondiale, mais de manière cyclique en fonction des grands événements".

Sur les $350 milliards générés par les équipements et les articles de sport, l’outdoor représente plus de 30% soit environ $105 milliards, un segment porteur qui va augmenter de 5% par an en moyenne jusqu’en 2015, contre 3,7% pour les reste du marché du sport. 

Cette croissance constante est liée à deux paramètres principaux.

1. La recherche par les citadins de plus en plus nombreux, d’une "respiration" salutaire, avec la recherche du contact avec la nature, une nature idéalisée, dans des villes de plus en plus “naturalisée“. 
2. La médiatisation et par ricochet, une “esthétisation“ des équipements. 

La porosité entre la mode et le sport n'est plus à démontrer jusqu'à se confondre parfois. En sortant des codes traditionnels et les réinterprétant, les stylistes ont donnée aux silhouettes de sport et de mode une image contemporaine. Et dans un jeu de vases communicants, le sport influence la mode et la mode s’inspire du sport. 

Comme le confirme Georges Vigarello, Directeur d'études à l'École des Hautes Etudes en Sciences Sociales.

“Le sport est la religion des temps modernes“.